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10/10/2008

Parenthèse sur l'origine de la crise

On parle beaucoup des conséquences à venir de la grande crise financière que nous traversons…. Mais il semble utile de revenir sur ses causes. On nous dit que c’est la faute des subprimes… Vraiment ? Voilà mon analyse personnelle sur la question : tout est parti de la folle entreprise de banques et de promoteurs immobiliers tous assoiffés de profit. L’idée était la suivante : « on va ouvrir le marché immobilier aux pauvres (enfin pas les plus pauvres non plus !)… Ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais ils pourront payer longtemps… les intérêts pourront courir et on empochera le pactole ! ». Le problème est venu du fait qu’ils ont exercé une pression énorme sur leur nouvelle clientèle réduite à devoir travailler deux fois plus pour pouvoir rembourser leur prêt. Or, plus on augmente la pression moins il y a de créativité. Ecrasés par cette pression, les nouveaux clients n’ont pas réussi à rembourser leur prêt et on les a expulsé. Les titres boursiers attachés à ces prêts ont dégringolé et ont contaminé la planète finance. Belle leçon ! La vitalité du système économique est directement liée à la qualité de vie des individus qui sont à la base du système. Ils apportent leur richesse dès lors qu’on leur offre la possibilité de faire ce qu’ils aiment, de vivre comme ils aiment. Ecrasez les individus qui sont le moteur de l’économie en tant que travailleurs et consommateur et vous obtiendrez une belle crise. C’est donc une crise sociale qui est à l’origine de cette crise financière. Moralité : plutôt que de soutenir les banques à coup de milliers de milliards, les Etats feraient mieux de réflechir à la manière d’améliorer la qualité de vie de la grande majorité des personnes qui font vivre l'économie.

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