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18/10/2008

Une histoire sans queue ni tête

Alors ça commence par une histoire de fin. C'est là que tout débute... à ce moment que germe la graine de la vie et qu'à l'instar de la chenille transportée dans sa chrysalide, l'humanité se transforme en papillon. À cet instant que tout se révèle comme l'éclat de la vérité. Un éclair de vie aussi intense que fugace !

10/10/2008

Parenthèse sur l'origine de la crise

On parle beaucoup des conséquences à venir de la grande crise financière que nous traversons…. Mais il semble utile de revenir sur ses causes. On nous dit que c’est la faute des subprimes… Vraiment ? Voilà mon analyse personnelle sur la question : tout est parti de la folle entreprise de banques et de promoteurs immobiliers tous assoiffés de profit. L’idée était la suivante : « on va ouvrir le marché immobilier aux pauvres (enfin pas les plus pauvres non plus !)… Ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais ils pourront payer longtemps… les intérêts pourront courir et on empochera le pactole ! ». Le problème est venu du fait qu’ils ont exercé une pression énorme sur leur nouvelle clientèle réduite à devoir travailler deux fois plus pour pouvoir rembourser leur prêt. Or, plus on augmente la pression moins il y a de créativité. Ecrasés par cette pression, les nouveaux clients n’ont pas réussi à rembourser leur prêt et on les a expulsé. Les titres boursiers attachés à ces prêts ont dégringolé et ont contaminé la planète finance. Belle leçon ! La vitalité du système économique est directement liée à la qualité de vie des individus qui sont à la base du système. Ils apportent leur richesse dès lors qu’on leur offre la possibilité de faire ce qu’ils aiment, de vivre comme ils aiment. Ecrasez les individus qui sont le moteur de l’économie en tant que travailleurs et consommateur et vous obtiendrez une belle crise. C’est donc une crise sociale qui est à l’origine de cette crise financière. Moralité : plutôt que de soutenir les banques à coup de milliers de milliards, les Etats feraient mieux de réflechir à la manière d’améliorer la qualité de vie de la grande majorité des personnes qui font vivre l'économie.

05/10/2008

ÉVOLUTION (3)

Pourquoi donc avoir oublié ce « R » ? Après avoir longtemps appelé de mes vœux une « révolution pacifique », j’ai beaucoup questionné la notion de « révolution »…
Faire la révolution c’est tout changer ! Détruire un système pour en construire un autre. Mais pourquoi faudrait-il tout détruire du système actuel ? Les réseaux de communication sont de formidables outils de progrès tout comme les systèmes de transports en commun… et combien d’autres exemples ? Le cadre démocratique est posé, nos libertés sont protégées, l’action de l’Etat dans les domaines de la santé publique, de l’éducation ou de l’environnement est largement canalisée par les grands principe de notre République. Les problèmes viennent davantage du fait que les citoyens n’investissent pas suffisamment le cadre démocratique, ne jouissent pas assez de leurs libertés et qu’ils restent relativement passifs lorsque l’Etat démantèle les services publics. Bref, les problèmes de notre société tiennent davantage à ce qui n’existe pas qu’à ce qui existe ! A partir de là, on conçoit que tout casser ne servirait pas à grand chose. Ce qui existe ne doit pas être détruit mais bien au contraire offrir une base, un socle à partir duquel on pourra poursuivre l’édification de notre civilisation. Le concept de révolution apparaît en outre difficilement compatible avec le qualifactif « pacifique ». Or c’est pour moi le caractère non négociable de tout mouvement populaire auquel je souhaite participer. Enfin, l’histoire des révolutions permet de comprendre que chaque révolution amène à la direction des affaires publiques une nouvelle élite qui n’évitera pas l’écueil des précédentes, à savoir l’accaparation du pouvoir. Les révolutions conduisent-elles à progresser par à-coup ou bien à tourner en rond ? Le concept d’évolution semble, au regard de ces précédentes constatations, bien plus opératoire pour décrire ce que l’on peut légitimement souhaiter : le progrès. Partons de l’existant comme d’une base plutôt que de tout renverser.

02/10/2008

ÉVOLUTION (2)

Et si tout était en train de s’effondrer… lentement mais sûrement…suffisamment lentement pour que le système se régénère de lui même. Un monde s’écroule et, de manière simultanée et coordonnée, un monde nouveau se construit. Il est clair que si du jour au lendemain tout s’écroulait, l’hypothèse du chaos serait la plus vraisemblable. À l’inverse, l’hypothèse d’un effondrement progressif permettrait une reconstruction progressive. Deux perspectives diamétralement opposées sont alors envisageables : l’émergence d’un ordre autoritaire (1) ou la construction d’un monde nouveau (2).
1) L’effondrement progressif laisserait aux grands privilégiés de notre monde le temps de s’organiser. Comment faire en sorte de maintenir leurs privilèges face à une population d’affamés ? L’ordre et la sécurité ! On verrait ainsi se constituer des ghettos de riches, des zones ultra-protégées où seraient maintenues les activités économiques sous le contrôle d’un état sécuritaire. Fichage généralisé, vidéo-surveillance, biométrie serait la devise de ces cités interdites aux pauvres… Mais ne nous y trompons pas…ces pauvres-là seraient la majorité de la population actuelle… une population livrée à elle-même… 
2) L’hypothèse d’un effondrement progressif ouvre néanmoins des perspectives bien plus optimistes puisque nous aurions alors le temps de poser les bases d’une nouvelle civilisation. Cette construction a commencé à travers la constitution des réseaux de citoyens à l’échelle de la planète. L’émergence de monnaies alternatives constitue un espoir mais il y a besoin de temps pour qu’elles gagnent en crédibilité et qu’elles se diffusent suffisamment pour pouvoir un jour se substituer aux monnaies actuelles. Le commerce local et notamment les AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) qui distribuent des paniers de légumes bio aux populations urbaines sont des solutions pertinentes mais qui doivent se développer encore bien davantage. Ces réseaux existent aujourd’hui mais restent trop largement confinés. L’enjeu n’est plus de prêcher les convaincus mais d’arriver à diffuser le plus largement possible ces idées…
En écrivant ces lignes, je réalise que ces deux scénari se nourissent de la réalité du monde contemporain. Nous les vivons simultanément. Nous sommes effectivement à un tournant de notre civilisation. Deux armées se font face : d’un côté une poignée de milliardaires qui veulent maintenir leurs privilèges en instaurant des régimes sécuritaires au prix de leur propre liberté. De l’autre, une poignée de citoyens luttant pour construire un monde nouveau fondé sur la fraternité. Entre ces deux armées : la masse ! Celle qui fera la différence… en espérant qu’elle se réveille à temps !

01/10/2008

ÉVOLUTION

Et si tout était en train de s’effondrer ? On entend dire que c’est la crise, mais s’il s’agissait de LA CRISE… le début de la fin d’un système dont tout le monde sait à quel point il a été autodestructeur… pour la planète mais également pour l’homme réduit à l’état de machine, condamné à consommer et à produire !
Le monde va bien plus mal qu’on ne le pense… La fragilité du système est liée au système financier et monétaire international… Les banques tombent comme des dominos les unes après les autres… Et bientôt les monnaies ! La mondialisation a conduit à ce que la chute d’un pays entraîne celle des autres. Mais que se passe-t-il lorsque les monnaies du monde entier perdent toute valeur ? Elles ne remplissent plus leur fonction de base : permettre les échanges. Les dérèglements affectent alors le système tout entier… jusqu’à l’individu qui en est le moteur. Pourquoi aller travailler si mon salaire ne vaut plus rien ? Fin des transports en commun, fin de l’électricité, fin des réseaux de communication… en deux mots : « pénurie généralisée ». Du côté de la population, un chaos indescriptible s’installerait. Chacun cherchant à survivre. Notre monde quotidien serait réduit à l’échelle locale… pour se nourrir aussi. Mais comment fait-on pour se nourrir dans des villes où rien ne pousse et tout se consomme ? On mange son voisin. Des mouvements gigantesques de population auraient lieu vers les campagnes… Un exode urbain sans précédent… Dans ces campagnes, les paysans seraient nos nouveaux maîtres… ceux qui détiennent les clefs de notre survie. Ici et là, quelques îlots d’humanité subsisteraient…partout où des femmes et des hommes auraient compris que l’union fait la force. Ils résisteraient… mais combien de temps ? Quelques puissants du monde actuel se seraient retranchés dans des bunkers, à l’abris d’une population affamée… avec suffisamment de vivres pour tenir un siècle… un siècle… enfermés !
Le monde va bien mieux qu’on ne le dit… Les réseaux de transports et de communication permettent la diffusion des savoirs et des cultures. Notre civilisation a imaginé et mis sur pied les techniques qui nous permettraient de vivre harmonieusement notre humanité. Des millions de citoyens du monde s’interconnectent pour construire une autre réalité fondée sur l’échange, le partage… Tout ce qu’il y a de positif dans ce monde mérite d’être préservé… Il faut prendre conscience des vraies richesses qui sont les nôtres. Cette crise doit être une chance donnée à l’humanité de se ressaisir… d’emprunter un autre chemin : l’évolution plutôt que le chaos ! Il n’est pas trop tard pour construire dès aujourd’hui le monde qui prendra le relais de celui qui s’effondre. Construire localement des réseaux de solidarité entre voisins, habitant d’un même quartier, d’une même ville. Développer les partenariats entre villes et campagnes pour assurer l’autosubsistance alimentaire des populations urbaines. Diffuser et partager les connaissances nouvelles en matière d’écologie et de production d’énergie. Arrêter de nous comporter en machines. S’attacher à vivre nos vies. Evoluer.